- JW28 a écrit:
- Bonjour à tous.
J'ai d'autres questions qui cette fois concernent la creation des locos. Je vois que c'est une opération très pointue en particulier pour la configuration du profil de vitesse. De plus j'ai une loco Märklin MFx.
Ce n'est pas vraiment très pointu, c'est une question de méthode. Cela prend un peu de temps pour la première loco et beaucoup moins pour les suivantes.
Si la loco est en MFx, évidemment cela va poser quelques problèmes, jusqu'à ce que Marklin communique son protocole de communication avec la centrale et mon petit doigt me dit qu'on est sur la bonne voie. Il me semble aussi que les locos MFx sont capables de comprendre assez bien le Motorola, donc il y a sûrement une piste à creuser de ce côté là. Je ne suis pas assez câlé pour en dire plus sur ce point.
- JW28 a écrit:
Dois je configurer chaque loco dans RRTC ainsi que dans la centrale de commande ? Ou bien est ce que RRTC met à jour cette centrale ? Pour la loco MFx, ma mobile station sait l'identifier toute seule. Je suppose que ça ne sera pas le cas entre l'Intellibox et RRTC.
RRTC ne met pas à jour la centrale, c'est clair et net. Quant à l'Intellibox, elle ne saura faire rouler la loco MFx que si elle comprend le Motorola comme je viens de le dire.
- JW28 a écrit:
Ce sont j'en ai peur encore des questions de débutant... mais merci pour vos éclaircissements.
Il y a des non débutants qui n'osent pas poser ces questions, donc tu fais bien de le faire
Pour ce qui concerne la compréhension de la nécessité et de l'intérêt des profils de vitesse, il faut se placer dans une optique de cohérence générale d'exploitation du réseau sous RRTC.
Il y a plusieurs façons d'exploiter RRTC.
1) en semi automatique. Autrement dit, le logiciel n'est là que pour mettre en place des itinéraires et des signaux. Personnellement, je ne trouve aucun intérêt à ce mode d'exploitation, qui peut quasiment être réalisé par un TCO classique et des relais sans faire appel à un logiciel. Mais ce n'est que mon opinion personnelle.
2) Utiliser les fonctionnalités du logiciel pour assurer la sécurité des circulations et les possibilités de mélanger des circulations automatiques et des circulations manuelles.
C'est dans ce cas que se trouve l'intérêt des profils de vitesse. On a alors la possibilité de prendre la main sur les locos soit avec la fenêtre de train de TC soit avec la centrale. La mise au point des profils de vitesse permet d'avoir des circulations cohérentes quel que soit le moyen avec lequel on pilote une loco.
Par exemple, si on a une loco dont la vitesse de pointe est 120 km/h, il faut faire en sorte que, une fois le plus grand cran de marche enclenché sur la centrale, la loco fasse 120 km/h à l'échelle. Ainsi, en commande manuelle sous contrôle de RRTC, le logiciel sera capable de faire respecter une limitation de vitesse à une loco pilotée depuis la centrale. On va donc adapter la valeur de CV5 de cette loco pour qu'il en soit ainsi, et par conséquent faire du paramétrage dans la centrale.
CV3 et CV4 sont des paramètres du décodeur qui permettent aux fainéants qui pilotent mauellement de simuler l'inertie du train. Avec TC, on va les mettre à des valeurs minimales et ce sera l'opérateur qui, grâce à sa dextérité sur le bouton de la centrale, arrêtera le train comme il faut. RRTC quant à lui exploitera la longueur des zones de ralentissement pour faire un bel arrêt progressif des trains qu'il a sous son contrôle.
Ces mêmes profils de vitesse permettront l'utilisation de contacts virtuels pour faire de très beaux arrêts en milieu de quai.
Alors, oui, le paramétrage des locos prend un peu de temps et il doit y avoir cohérence entre les paramètres du décodeur et le comportement sous contrôle du logiciel. Cela dit, je vous laisse découvrir le plaisir qu'on a ensuite dans l'exploitation du réseau.
Bonne soirée à tous,
Jean qui, une fois de plus a fait un peu long dans la réponse