Le réseau de bernard35 : Woodstock Railway

Bonjour

Comme annoncé dans mon précédent message, voici une présentation de mon réseau à    l’échelle N en construction.

Contexte :
C’est la concrétisation d’un rêve de  plus de 50 ans : construire un grand réseau. Quand on est jeune, on a le temps mais pas les moyens. J’ai construit adolescent, un réseau en HO (Jouef bien sur)  Ensuite, les études, la vie professionnelle, la vie de famille, le manque de place ne m’ont pas permis de se lancer dans un grand projet bien qu’on ait un peu plus de moyens. Je suis passé à l’échelle N en 1980 (en même temps que mon inscription à l’AFAN). J’ai juste construit un petit réseau en N (120 x 60 cm)  pour pouvoir faire rouler mes acquisitions. Arrive la retraite : on a le temps, de la place et à priori plus de moyens. On peut donc se lancer dans un grand projet. C’est ce que j’ai fait avec Woodstock Railway

Objectifs visés : voir circuler des trains suivant des horaires, faire des manœuvres, conduire manuellement un train, exploiter le réseau tout seul ou à plusieurs, paysages différents séparés par des diviseurs scéniques

Les dates
La conception a commencé mi-2013 quand je me suis trouvé en semi-retraite dans ma maison de retraite en Bretagne. La réalisation a débuté en septembre 2016 une fois que j’étais complètement en retraite et que la place prévue pour le réseau était (enfin !) disponible

Principes du réseau
C’est un réseau en forme « d’os de chien » mais avec trois extrémités au lieu de deux. x

• La gare de passage est au centre de l’os.
  Il y a une gare de passage sur une des « branches l’os »
  A chaque extrémité, il y a des garages cachés. Pour varier les circulations, il y a des raccordements cachés ou non (transit) entre les différentes extrémités.
  De la gare de passage, part une voie unique accédant à une gare terminus via une rampe hélicoïdale. Cette gare s’inspire de très loin de Morez. Il y a une voie unique qui disparait vers un autre garage caché.
  Toujours de la gare de passage, part une autre voie unique desservant en contrebas un dépôt vapeur, un dépôt diesel-électrique et une zone industrielle.
  Au niveau -2, il y a un circuit d’essai non relié au reste du réseau qui permet le rodage du matériel moteur et qui comporte une voie dédiée au profil de vitesse pour TC.
   
  

Ce qui donne le schéma suivant :


En épais, les voies visibles par les spectateurs. En fin , les voies cachées.
En marron gras, le contour du réseau. En bleu, le fon de décor

Statut
Comme cricri3520 a pu le constater, la menuiserie (basée sur le principe des porteurs en L) est réalisée ainsi que la plateforme des voies. La voie et le câblage sont réalisés sur la moitié du réseau ce qui permet de faire fonctionner un peu de matériel avec TC. L’objectif est de terminer ce gros œuvre (menuiserie, pose des voies, électricité, électronique) mi-2020 (comme promis à mes petites filles qui veulent voir tourner des trains …). Ensuite, ce sera le second œuvre c'est-à-dire le décor, la digitalisation du parc, la programmation fine de TC (l y a d u boulot !) mais en prenant son temps.

Voilà, désolé pour ce texte un peu long.
Bernard

Tout à fait ce qu'il faut pour bien jouer avec TC...!!

Ça semble bien avancé ce projet! Je suis prêt à venir le voir

L'inverse est possible aussi

Un projet qui tient la voie !

Belle astuce que l'hélicoïde en "silo" entre deux scènes...

Bonjour.

Un beau projet d'envergure qui voit le jour.

L'échelle N permet de faire de grand réseau sur une surface relativement réduite.

Juste une petite remarque : ne serait-il pas possible de placer davantage de garages souterrains, car on en a jamais assez.

Je ne suis pas un spécialiste de la construction de réseau, mais il y a de quoi faire avec divers scénarios.
Bravo

Bonjour
Quelques schémas pour mieux faire comprendre comment est organisé le réseau :

- Ce que voit le spectateur


- ce qui est caché


- le circuit d'essai

la voie à droite sert entre autre à réaliser les profils de vitesse

- des vues 3d




Entrée / sortie : permet d'injecter des rames et de les retirer à l'aide de cassettes mobiles qui sont ensuite stockées au dessus (voir 1ère vue 3D). Ca c'est le pincipe mais il va falloir encore pas mal de "jus de crane" pour finaliser la conception y compris la prise en compte par TC.

Enfin pour finir la vue dans TC


A suivre (demain peut-être) des photos de l'avancement

Petite question que je n'ai pas résolue sur mon réseau.
Une loco en panne sur le réseau, comment l’amener au service de maintenance !!

Ce que ne dit pas Bernard, c'est qu'il a laissé un passage extérieur tout autour du réseau : accès facile

Bonjour,

Bien beau projet !...

A+
Georges

Bonsoir
Merci pour vos messages
Des photos de l'avancement début janvier vu depuis le coté sud de gauche à droite



Pour Capitole, j'aurais bien aimé mettre plus de garages mais impossible à cause des contraintes de place et de rayon de courbure. D'où l'idée de l'entrée sortie de rames entières. Les garages permettent de stocker une rame d'1m50 (une US TGV) et une rame de 0,70 m (taille maxi pour la gare terminus et l'embranchement industriel.
Pour Joël, la structure Porteur en L permet d'accéder "assez" facilement à une loco en rade dans les voies cachées.
Au départ, le réseau était prévu collé contre les murs coté Ouest et Nord. Mais j'ai déplacé le réseau pour faciliter la construction. Du coup, comme Christian a pu le voir, il y a un passage autour du réseau et je pense qu'il va rester après la construction.

Dis moi, les rails, c'est du code zéro, non? Il me semble pas très épais...

Bonjour.

Merci de ta réponse Bernard.

Félicitation pour ce superbe travail de menuiserie, et l'emploi du principe L-Girder, qui démontre une bonne étude du réseau avant lancement de la construction.

Dommage pour les voies de garage, les cassettes, c'est une solution intermédiaire, mais qui demande pas mal de manipulation. Je connais ce principe pour l'avoir vu en action chez Michel "Matabiau" sur le forum LR, mais je trouve que la contrainte, encore plus importante en H0 qu'en N, handicape l'exploitation.
Tu me diras, il suffit de choisir les x trains prévus pour une séance et de les mettre sur le réseau avant de débuter une séquence d'exploitation, et ainsi de suite.
Par contre un avantage, c'est que si les cassettes sont fermées pendant le stockage, les trains sont à l'abri de la poussière, ce qui n'est pas le cas lorsqu'ils sont stockés sur le réseau. Il faudrait avoir de petits arpètes qui passe l'aspirateur sur la rame lors de sa sortie de garage.

Rico a écrit:

Dis moi, les rails, c'est du code zéro, non? Il me semble pas très épais... Razz Razz

C'est pour des trains en sustentation !!

Bonjour
Suite à la remarque d'Eric , quelques précisions.

J'utilise pour faire les plans y compris les vues 3D, le logiciel US 3rd PlanIt de trackplanning.com https://www.eldoradosoft.com/index.htm. Il permet entre autre de faire des raccordements progressifs entre deux courbes/droites que je trouve super (principe du quintic easement = raccordement "quintique").

J'imprime le plan à l'échelle 1 (gros travail de raccordement et collage) qui me sert de patron pour découper les plateformes.

Les plateformes sont recouvertes de sous-couche pour parquet et le plan est collé sur la sous-couche avec du vernis colle.

Les voies sont ensuite collées en suivant le plan et en utilisant de petits outils qui rendent de grands services

- pour avoir des voies strictement parallèles


- pour maintenir courbées les voies flexibles le temps de la pose


Les travaux avancent sur les cotés Ouest et Sud (les plateformes du niveau 0 ont été provisoirement déposées pour faciliter le travail sur le niveau -1. Le Nord et l'Est sont terminés.

bernard35 a écrit:

J'utilise pour faire les plans y compris les vues 3D, le logiciel US 3rd PlanIt de trackplanning.com https://www.eldoradosoft.com/index.htm. Il permet entre autre de faire des raccordements progressifs entre deux courbes/droites que je trouve super (principe du quintic easement = raccordement "quintique").

Je ne suis pas matheux pour un rond ( ), j'ai un peu regardé cette équation quantique et j'avoue ne pas bien comprendre son utilité ferroviaire.

On utilise habituellement le raccordement parabolique pour passer d'une droite au rayon constant de la courbe, et inversement en sortie.

Peux-tu nous ne dire plus ?

Pour info, Anyrail fait aussi ces calculs avec une facilité déconcertante. Pour ma part, j'ai réalisé mes entrées en courbes avec... le tuyau d'arrosage ! Quand je trouvais que le raccord m'allait bien "à l'œil" je le piquetais !

Il ne s'agit pas de quantique mais de quintique au même sens que cubique, quadratique. C'est une extension du principe du raccordement parabolique qui trace une courbe faisant passer progressivement d'un rayon de courbure (y compris infini dans le cas d'une droite) à un autre. Je ne doute pas que d'autres outils de tracé de réseau mettent en œuvre ce type de calcul.

Ceci dit, ce qui est important c'est que chacun utilise des outils et méthodes qu'il maitrise et dont les résultats lui conviennent.

bernard35 a écrit:

Il ne s'agit pas de quantique mais de quintique au même sens que cubique, quadratique. C'est une extension du principe du raccordement parabolique qui trace une courbe faisant passer progressivement d'un rayon de courbure (y compris infini dans le cas d'une droite) à un autre. Je ne doute pas que d'autres outils de tracé de réseau mettent en œuvre ce type de calcul.

Ceci dit, ce qui est important c'est que chacun utilise des outils et méthodes qu'il maitrise et dont les résultats lui conviennent.

Pardon, quintique effectivement, le correcteur (qui n'est pas plus matheux que moi) a corrigé... et je n'ai pas vu sa correction ! C'est ballot !

Christophe a écrit:

j'ai un peu regardé cette équation quantique

Je connais le terme physique quantique

Peut être que Jean a un point de vue

Beau réseau!
A une autre époque, Loco Revue (oui!) avait présenté une méthode de Jacques Leplat pour tracer des courbes avec diminution progressive du rayon.
Cela donnait de belles inscription en courbes et permettait de rouler à tampons joints, les courbes serrées étant planquées sous le décors.
Point de logiciels et de courbes de Béziers et compagnie à cette époque, le modélisme évolue.
Claude

Joel a écrit:

Christophe a écrit:

j'ai un peu regardé cette équation quantique

Je connais le terme physique quantique

Peut être que Jean a un point de vue

Je pense que le terme "quintique" qui a été employé provient d'une erreur de traduction.

Le courbe en question n'a rien à voir avec une courbe quintique.

Le raccordement évoqué est en fait une clothöide, ou spirale de Cornu dont l'étude remonte à très longtemps (Bernoulli, celui qui a expliqué, entre autres, pourquoi quand un évier se vide le tourbillon créé ne tourne pas dans le même sens dans l'hémisphère nord et dans l'hémisphère sud)).

Voir une explication de la clothoïde illustrée en appuyant sur le bouton "Départ"  ICI

Jean

On ne va pas se lancer dans un débat mathématique mais ce n'est pas une erreur de traduction. Une équation quintique est un polynôme du 5ème degré (voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9cial:Recherche?search=tigiste&sourceid=Mozilla-search&ns0=1). Par rapport au raccordement parabolique, la méthode basée sur ce type d'équation permet d'avoir des raccordements entre deux courbes avec au moins un point d'inflexion. A noter qu'avec cet outil, le raccordement se fait en trois dimensions (raccordement vertical)
Quant à l'article de J. Leplat, je le connais et je l'ai pieusement conservé.

Bonjour,

Jean_01 a écrit:

... quand un évier se vide le tourbillon créé ne tourne pas dans le même sens dans l'hémisphère nord et dans l'hémisphère sud...

Merci Jean pour cette explication ... j'ai enfin compris pourquoi sur mon réseau en forme de 8 orienté Nors/sud, mes trains ne tournent pas dans le même sens au Nord et au Sud !...

A+
Georges

Pas sûr que le tracé du réseau nécessite des calculs aussi pointus... mais oui, les raccordements de type "paraboliques" avec léger dévers, améliorent bien visuellement les entrées et sorties de courbes à grande vitesse avec du matériel à bogies...
Par contre, sur le plan confort, nos passagers (quand il y en a...) s'en "tamponnent" un peu...