Ligne 132 Bis, un réseau modulaire

Ligne 132 bis, un réseau modulaire

Je joue au petit train électrique depuis plus de 40 ans et un petit je-ne-sais-quoi me murmure souvent à l'oreille que je ne m’en lasserai jamais.

Je ne me considère pas comme un modéliste, ni comme un collectionneur, ni comme quelqu’un de sérieux, d'ailleurs. Je suis un simple amateur, parfois passionné, de petits trains et de Märklin, sans délaisser toutefois les productions d’autres marques, surtout quand il s’agit du matériel belge.

Je ne sais rien faire et j’ai tout à apprendre. C’est donc sans prétention que je compte vous présenter ce réseau modulaire, tout en attendant vos remarques, vos conseils ou vos critiques. J'attends votre aide pour m'améliorer.

Je réalise ces modules avec mon fils André et c’est du pur bonheur de pouvoir entreprendre un tel projet entre père et fils.

La ligne 132 bis est née de l'idée de participer au concours de mini-réseaux organisé tous les 2 ans à l’exposition de Malines (Belgique, Flandres) et qui a germé petit à petit dans nos têtes... Nous étions toujours admiratifs en parcourant les expositions devant la qualité et la beauté des réseaux exposés... L'envie, surtout, de faire et de voir autre chose qu'un petit train avalant à l'infini sa planche de bois... L'envie de penser, d'imaginer, de commencer et surtout de terminer un projet de réseau, certes petit, mais enfin finalisé... Et puis cette question posée par un petit garçon à son papa un soir d'octobre 2008 au sortir du Nekkerhall à Malines : "Papa, pourquoi pas nous la prochaine fois ?" . On en parle à la maison, la famille sourit à l'idée de ce projet, mais la famille nous soutient... On attend donc avec patience l'annonce du prochain concours… Voilà comment le projet a été lancé.

La Ligne 132 Bis existe réellement dans notre imagination, elle s’écarte doucement de la ligne 132 à Mariembourg au niveau de l’entrepôt pour immédiatement rejoindre le petit dépôt vapeur de Marie-En-Fagne, et par-delà, en empruntant la grande courbe du Tienne, atteindre la petite gare de Viroinval. Un embranchement relie Viroinval à la petite gare terminus de Valmarie-Marienthal, à la frontière de Nulle Part. La Ligne 132 Bis poursuit sa route vers Hautleval-sur-Vir et Oin en passant devant la grande carrière de Frimoye et en empruntant le pont de Corbure.

Actuellement, seul le module Viroinval est terminé. Les modules Tienne et Valmarie-Marienthal sont en cours d’achèvement. On plante hardiment les arbres sur le Tienne dont la structure de rochers en michepape vient encore d'être modifiée cet après-midi même ! Le module Marie-En-Fagne sera présenté à l’expo de Malines en octobre 2012. Frimoye et Corbure doivent encore jaillir de notre imagination. Si la vie continue de nous sourire, Hautleval-sur-Vir et Oin sera présenté à Malines en 2014.

Toute l’action du premier module se passe le 19 août 1956, au passage de l’omnibus… à Viroinval. Tout commence par un plan, comme vous le voyez, des plus simples, et sur une planche, et par terre : on n’oublie surtout pas que nous ne faisons que jouer au petit train électrique : un chemin de fer rural à voie unique traverse le décor de part en part, une voie d'évitement permet le croisement de deux trains en gare, tandis qu'une courte voie en tiroir s'enfonçant dans les bois permet l'une ou l'autre manœuvre.

C'est sur ce réseau que RRTC sera implanté pour la première fois... Bientôt.

Je vous raconte donc l'histoire de l'envers du décor.

Amicalement,

Pascal



Un caisson en multiplex de 12 mm supporte le module dont les dimensions sont réduites : 160 cm x 40 cm.





Je suis désolé pour l'arrière-plan qui fait négligé, mais le jardin était en travaux à l'époque... Mon épouse me dit que je ne devrais pas publier cette photo.



Quatre pieds amovibles (114 cm) de section carrée de 44 mm viennent s'enficher dans le caisson. Le système de fixation des pieds est une adaptation du système mis au point par les Saroulmapouls (club de modélistes belgo-français) pour leurs propres modules. Simple, rapide à monter et efficace. Les pieds s'encastrent dans deux planchettes superposées dans lesquelles sont découpés des carrés à bonne dimension.



André fixe les lattes qui maintiendront en place le fond de décor.



La base est terminée. Trois ou quatre heures de travail à deux, tout au plus, réparties sur deux après-midi, histoire de ne pas trop s'épuiser.

Bienvenue à vous deux.

Très bonne présentation. Il ne manque plus que quelques photos...

Bienvenue père et fils,
Quand on a déjà un tel scénario en tête, on ne fait pas que "jouer au train électrique", mais tout le contraire.
"Jouer au train électrique" c'est faire tourner un train en rond.
Maintenant, pour mettre TC en œuvre, il faut aller au bout de la construction car, c'est alors qu'il s'exprimera pleinement.
Dès maintenant, il faut prévoir sa mise en œuvre dans chacun des modules et commencer à penser ce que vous allez lui demander...

Bravo et bienvenue !
C'est merveilleux de pouvoir partager sa passion avec ses enfants !
Une saine émulation en perspective !

Bonjour Pascal

bizare, on dirait mon jardin...

mais ,bon depuis l herbe a poussée....

bravo pour ton fils, bon bricoleur, on sent la passion partagée...marc

Bonjour Pascal,
Étant frontalier et aussi un peu Belge, dans le nord on a tous de la famille de l'autre coté de la frontière, j'ai eu l'occasion de m'intéresser à ces petites lignes du coté de Mariembourg, skieur de fond, quand il neige dans les fagnes, je connais aussi bien cette région.
Enfin j'apprécie l'exposition de Malines tous les deux ans. Vraiment ceux qui ne sont pas trop loin, cette exposition vaut le déplacement...
J'ai hâte de t'y rencontrer.....
bon courage

Bravo et bonne continuation.

Et bien je vois que les photos sont arrivées! Bravo.

Bernard a écrit:

Bonjour Pascal,
Étant frontalier et aussi un peu Belge, dans le nord on a tous de la famille de l'autre coté de la frontière, j'ai eu l'occasion de m'intéresser à ces petites lignes du coté de Mariembourg, skieur de fond, quand il neige dans les fagnes, je connais aussi bien cette région.
Enfin j'apprécie l'exposition de Malines tous les deux ans. Vraiment ceux qui ne sont pas trop loin, cette exposition vaut le déplacement...
J'ai hâte de t'y rencontrer.....
bon courage

Bonjour Bernard,

Je suis moi-même frontalier, mais plus au sud : Givet, Fumay et Rocroi sont mes voisines. Ma grand-mère et mes ancètres étaient français, mon épouse a, elle aussi, des ascendants de douce France.

Je vais aussi souvent avec ma petite famille sur les côtes françaises du nord, ce que j'appelle affectueusement mon Grand Nord...

Quand j'étais jeune, il y avait de la neige dans mon pays et je pratiquais beaucoup le ski de fond...

Je serai à Malines en octobre avec mon fils et je serai heureux de t'y rencontrer (Je parie que Railo5 viendra aussi) . Je compte présenter un module reproduisant le site de la rotonde de Mariembourg. Ce réseau sera piloté avec... RRTC.

Le petit réseau que je présente ici est déjà bien terminé puisqu'il a participé à l'expo de Malines en 2010 (ce réseau a été présenté dans le numéro d'octobre 2011 de la revue belge Train Miniature Magazine). Je construis un module par année, environ. Ma profession me prend beaucoup de temps, je me fixe donc des objectifs petits, ponctuels, raccordables entre eux, ce qui me permet de finaliser entièrement chaque réseau et de pouvoir jouer "au petit train électrique" dans un écrin /décor fini.

Merci à tous pour vos commentaires et vos encouragements. Les critiques qui me permettront de mieux faire sont les bienvenues.

Je me suis déjà présenté sur le forum ici : https://traincontroller.forum-actif.net/t1590-bonjour

Amicalement

Pascal

Pascal
Je serai heureux de te retrouver à Malines. J'ai fait beaucoup d'escalade à Freyr et je m’arrêtais toujours de grimper, quand la petite machine vapeur de Mariembourg passer dans la tranchée du château.
A 60m du sol, en pleine falaise, nous étions aux premières loges pour la voir passer de l'autre coté de la Meuse.....
un WE de pluie je suis aller une ou deux fois à Givet pour prendre le train quand nous ne pouvions pas grimper...
j'ai aussi fait les tacots des lacs au bord du groin proche de la forêt de Fontainebleau. Toujours en profitant d'un jour de pluie ou l'escalade n'était pas agréable....

Mais cela c'est une autre histoire

Hubep a écrit:

Je suis moi-même frontalier, mais plus au sud : Givet, Fumay et Rocroi sont mes voisines.nde de Mariembourg. Ce réseau sera piloté avec... RRTC.

j'te r'conno ti t'es d'min coin !!
Le triangle Givet, Ciney St Hubert je connais très bien. (voir Bouillon)
pour avoir écumé nos deux roues lors de nos sorties moto ... disons un peu sportives . il faut dire qu'en Belgique sur les petites routes il n'y a jamais de radar, et puis on garde son permis quoiqu'il arrive .... !

alors on n'est pas très loin l'un de l'autre, allez un petit 120 kms.
Bonjour voisin

Bonsoir,

Bernard, je connais très bien les falaises et le chateau de Freyr. Pour l'anecdote, Louis XIV y fut le premier européen à goûter un café... Malheureusement, la ligne où circulaient effectivement des vapeurs touristiques dans les années nonante, n'est plus exploitée sur ce tronçon.

Marco, nous effectivement des presque voisins.

Ceci dit, mon épouse estime que je n'aurai pas dû montrer ces photos où l'on voit le jardin en désordre. Sur certaines des photos qui suivent, je vous invite à ne pas voir non plus les piles de livres déborder de la bibliothèque.

Le mini-réseau habite donc un traditionnel caisson en contreplaqué de 3 mm éclairé par un néon fixé dans la partie intérieure du bandeau. Trois plaques de styrodur de 20 mm, superposées et collées forment la base sur laquelle le réseau va se construire. Ce matériau offre le triple avantage de la rigidité, de la légèreté et de la facilité avec laquelle il se laisse retravailler. La superposition de trois plaques permet de créer aisément des reliefs négatifs.

Voici les photos des premiers essais de positionnement du styrodur dans le caisson terminé. Des rectangles ont été découpés dans les parois latérales du caisson pour permettre l'accès aux coulisses.



Sur le contreplaqué, je colle un papier de fibre de verre lisse qui pourra recevoir les couches de peinture. Le papier permet d'arrondir les angles : je trouve que c'est plus joli.



Le fond est peint en bleu. Il s'agit tout simplement de blanc avec une pincée de pigment bleu. Il manque des nuages, mais je n'ai jusqu'à présent pas encore osé entreprendre d'en reproduire. Ils manquent certainement à mon fond de décor.



Un bandeau supérieur est à présent fixé (contreplaqué de 12 mm). Il aide à rigidifier le caisson et sert de support de fixation au néon qui éclaire le mini-réseau (Barre de 150 cm, lumière du jour).

On peut remarquer que l'on a commencé à sculpter le styrodur : l'ébauche de la rivière est faite.



Les conseils et les critiques sont les bienvenus. Si vous regardez le fond, vous verrez que le bleu est trop prononcé. J'ai mis trop de pigment bleu dans ma peinture blanche, ce qui donne cet aspect peu réaliste, surtout dans mon Nord. Le ciel doit être plus proche du bleu gris tirant sur le blanc.

Pascal

Bel aquarium! Tu vas mettre quoi comme poissons?

Trêve de plaisanterie, je ne me permettrai pas de juger car je n'y connais rien!

Bonjour.

Beau travail et belle complicité entre le père et le fils.

Attention à la résonance de la voie posée à même le Styrodur, en effet ce produit va amplifier les bruits de roulement de façon importante.

Bonjour Pascal,

C'est un plaisir de voir (re-voir) ton diorama

Bonne continuation et bon amusement

Bel aquarium comment tu y va RICO...
comme poisson il va mettre des tanches.... tu veux y aller?

Non merci, l'eau très peu pour moi! A part dans le pastis...

Bonsoir,

Je vous remercie tous pour vos commentaires. C'est tout à fait vrai que le styrodur amplifie les bruits de roulement des trains. Ce matériau est à éviter comme assise pour les voies et à réserver pour supporter le décor. C'est ce que je fais pour mon autre module en cours d'élaboration.

Maintenant, comme mon réseau est à thème rural, aucun TGV ne passe à Viroinval, seulement quelques tortillards à vitesse réglée à l'échelle, donc peu de bruit de roulement.

Ceci dit, on va meubler l'aquarium ... J'affectionne tout particulièrement les ponts en pierre bleue... Il y en a donc un à Viroinval. Il est réalisé avec une matière première que j'aime travailler : le carton plume. Après avoir essayé diverses qualités de ce cartons, seul celui que je trouve à Namur (c'est en Royaume de Belgique) chez Schlepper me convient. Je ne sais pas pourquoi, mais il y a, dans la vie, des réalités qui s'imposent à vous et qu'il faut accepter sans comprendre.

Les deux parois latérales du pont sont tout d'abord extraites d'une plaque de carton plume (on dit aussi carton d'architecte) avant d'être délicatement pelées de leur bristol sur une face. Comme on peut s'en apercevoir sur la photo, un bol glané dans la cuisine a servi de patron pour creuser l'arcade. Ce bol est un outil trouvé par hasard, environ un tiers de son arc de cercle a été utilisé. Je ne veux jamais oublier que je joue d'abord au petit train. Je refuse dès lors toute forme de précision. Les imperfections de la taille sont par la suite corrigées à la lime.



Chaque pierre est ensuite gravée dans la mousse avec un ciseau à bois. Je travaille à main levée pour obtenir des pierres dont la taille peut varier entre 5 et 8 mm. Aucun pont de pierre à Viroinval n'a un alignement rectiligne parfait. Ce travail est facile et se réalise assez rapidement.





Par la suite, j'utilise un outil en forme de crochet pour bosseler, piquer et déformer les pierres. Dans mon optique, seul l'aspect général qui dégage une atmosphère visuelle est pris en compte.



Une première couche de peinture dans les tons de beige va imprégner et un peu durcir la mousse. Ultérieurement, cette couche figurera aussi les joints.



La seconde couche de peinture, juste brossée, comme la caresse d'une plume sur la pierre, dans les tons gris bleu a été appliquée. J'utilise de la peinture acrylique : une base de noir que j'éclaircis et colore de mini-touches successives de blanc et de bleu de prusse jusqu'à l'obtention de la teinte que je recherche. Pour la touche finale, je souffle de la terre décor "ardoise" sur la peinture pas encore tout à fait sèche. On finalise avec un brossage à sec vertical de noir et de blanc pour simuler les attaques du temps et de l'humidité sur la pierre..



Les parois sont assemblées à la colle à bois et positionnées provisoirement à leur emplacement sur le module.



Je vous souhaite une excellente soirée. Merci d'avance pour vos remarques ainsi que pour vos conseils.

Pascal

Bonjour,

je me plonge dans mes photos, et me revoici un an et demi en arrière, à l'été 2010, en promenade avec André, en des lieux quelconques et peu connus... C'était quelques heures avant de prendre l'avion des grandes vacances.

Que de souvenirs sont attachés à ce pont, à cette voie, à ce tunnel, à ce mont ! Que de fois les garçons de mon village ne les ont-ils pas pris d'assaut, alors qu'il refaisaient le monde et la guerre ! Trente ans après, j'entends encore leurs cris et leurs rires résonner dans la forêt... Parfois même, un train passait, s'arrêtait, et alors, d'un coup, la troupe s'égaillait dans les bois, le train repartait, coupant net la ficelle tendue sur le pont... Trente après, ils sont passés de l'insouciance de l'enfance aux inquiétudes de la vie. A présent, que sont-ils devenus ?



Trois semaines plus tard, de retour à la maison, on pense qu'il faut terminer un mini-réseau. On travaille le carton-plume, on lui donne la forme d'un tunnel, on le creuse et on le perce, on le pèle de son bristol...



Après avoir façonné le métal d'un vieux pinceau pour lui donner la forme d'une brique, on passe un peu de temps à graver la mousse du carton-plume.



Vient ensuite le temps des couleurs... Tout d'abord, une première couche de blanc, la couche d'accroche et de durcissement de la mousse, les futurs joints entre les briques, aussi... erant omnia agenda, comme disait le grand Jules.



En hommage à Stendhal, le noir donne du corps, de l'ombre et du relief, avant de virer au rouge...



Quelques finitons, un peu de patine à la terre à décor anthracite pour simuler le noir de fumée...



On place encore la voute, du simple mais efficace papier canson noir...



Maintenant, on peut jouer...



Bien cordialement,

Pascal

Bonjour Pascal,

Beau travail que ce portail de tunnel.
Et merci pour le tuto.

A+

Alain

Bonjour Alain,

Merci. J'aime bien raconter ders histoires.

Pascal

Bonjour Pascal..

Toujours aussi chouette de suivre ton petit boulot...

Bonjour et bravo pour ce travail du carton plume !
Belle technique, et aussi joli charisme !
J'avoue utiliser plus souvent des produits du commerce surtout pour... Gagner du temps !

Renaud a écrit:

Bonjour et bravo pour ce travail du carton plume !
Belle technique, et aussi joli charisme !
J'avoue utiliser plus souvent des produits du commerce surtout pour... Gagner du temps !

Bonjour Renaud,

Merci. J'aime bien travailler le carton plume, c'est un matériau impeccable pour les modélistes. Actuellement, je réalise une rotonde. A voir plus tard.

j'utilise aussi des produits du commerce que je patine, c'est vrai que cela va plus vite, mais j'aime bien aussi faire mes propres créations inspirées de ce que je vois dans mes promenades. Ensuite, j'habille le tout avec mes mots.

Bonjour Marco , merci pour ton commentaire.

Bien cordialement,

Pascal

Bonjour,

Tenez, l’autre samedi, mon épouse et mes filles s’en étaient allées faire du shopping, laissant bien imprudemment à la maison deux garçons tout prêts à faire bêtises sur bêtises.

Le temps est compté. En un tournemain l’on s’organise. Dans la cuisine, on préchauffe le four. Un des deux garçons court dans le jardin récolter un petit sceau de sable du Rhin, tandis que l’autre plonge la main dans la rivière qui s’étire langoureusement à quelques mètres de la maison, fouille le lit et la vase pour en retirer les quelques cailloux qui feront son bonheur.



Pendant que le sable blondit à chaleur douce, on ne perd pas son temps. Dans la cave, on a trouvé un vieux pot de brun qui fera l'affaire.



On n'oublie surtout pas de prendre le temps de jouer...



On n'oublie pas non plus qu'un jour la Roche au Faucon doit se dresser à l'arrière plan. La voici squelettée de styrodur.



On étale enfin une très fine couche de sable du Rhin, tout juste sorti du four, on agrémente ça et là de quelques cailloux certifiés "rivière du terroir véritable" et on solidarise l'ensemble de manière classique, à la colle blanche diluée dans l'eau avec une grosse goutte de liquide vaiselle...





On n'a même pas oublié de placer une baguette de bois mort qui sera bientôt transfigurée en tronc d'arbre dans une rivière.



On regarde le résultat avec le pont et une petite diesel belge qu'on a sous la main...





On coulera une résine ultérieurement pour figurer l'eau.

On s'active, l'heure tourne, on range la cuisine, on efface toutes les traces, on s'installe confortablement devant la télévision : paprikas, coca, chocolat... Bref, une belle après-midi entre hommes !

Pascal